M. le Recteur dit ne pas comprendre la grève des enseignants car
selon lui, les 370 postes supplémentaires créés dans l’académie seraient déjà,
vu le contexte budgétaire, un effort mirobolant.
Mais pour 370 prétendus postes créés dans l’académie, le recteur
oublie juste de préciser qu’il y aura 3073 élèves supplémentaires rien que dans
le secondaire à la rentrée prochaine dans cette même académie.
Or sur le terrain rien n’a changé : des classes bondées,
beaucoup d’enseignants contractuels précaires qui ne sont toujours pas
titularisés et des pressions sur les enseignants pour faire des heures
supplémentaires alors que l’on pourrait créer des postes supplémentaires avec
ces heures là. Et c’est justement ce « contexte budgétaire » de
rigueur pour les services publics mais de cadeaux aux entreprises que nous
contestons.
Le Recteur ajoute que
« les gens ont la mémoire courte », mais il nous reste toutefois
assez de mémoire pour nous souvenir que les recteurs qui prêchent avec zèle
l’austérité aux salariés de l’Education Nationale, ont pour leur part vu leur
prime annuelle passer de 15200 à 26620 euros… Cela fait un peu tâche dans le
« contexte budgétaire ».
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