Laval : 17 h Place de la Tremoille ( en haut de la rue des déportés) à l'appel de la CGT, FSU, Solidaires et FO.
Nantes : 10 h 30 Place du Commerce
Saint Nazaire : 10 h 30 Place de l'Amérique Latine
Ancenis : 10 h 30 Station Esso
Châteaubriant : 10 h 30 Mairie
Angers : 10 h 30 Place Leclerc
Cholet : 10 h 30 Place Travot
Saumur : 10 h 30 Place Bilangue
Segré : 11 h 30 Place de la République
La Roche sur Yon : 14 h 30 Place Napoléon
UNE SITUATION REVOLTANTE
Dans tous nos établissements, le constat est le même, les DHG sont
en baisse ou insuffisantes. Les
conséquences sont immédiates : les collèges et lycées sont amenés à gérer
la pénurie, à regrouper des sections, à augmenter la taille des groupes et des
classes.
Cette dégradation s’ajoute à celle déjà existante. Nos
salaires sont bloqués depuis déjà trop longtemps, notre âge de départ à la
retraite a été repoussé, nos conditions de travail se dégradent dans un
contexte de crise sociale où l’augmentation de la violence scolaire (élèves et
parents) va de pair avec l’augmentation du chômage et de la misère.
N’oublions pas que de plus en plus de collègues sont
plongés dans la précarité et devenus des variables d’ajustement.
C’est pour refuser cette dégradation des
conditions d’études et d’enseignement, que plusieurs établissements sont dans
l’action et en grève (dans le 93 et à Marseille)
QUE PROPOSE LE GOUVERNEMENT ?
La seule préoccupation du gouvernement dans ce contexte
est d’aider les entreprises.
Le gouvernement avec le
pacte de responsabilité propose de faire 30 milliards de cadeaux aux patrons en
les exonérant de cotisations sur les allocations familiales… qui s’ajoutent aux
20 milliards d’euros déjà promis du « Crédit d’impôt compétitivité
emploi »
L’argent distribué ainsi
au patronat sans contrepartie manque ensuite à l’Etat pour les services
publics.
Aux 15 milliards
d’euros de réduction de la dépense publique au titre de la loi de finances
2014, L’Etat annonce qu’il va devoir faire 50 milliards d’économie au titre des
années 2015, 2016 et 2017 qui seront trouvés en ponctionnant les services
publics. Certains ministres ont émis l’idée de geler l’avancement des
fonctionnaires pour récupérer quelques milliards et d’autres de revenir sur la
promesse d’embauche de 60 000 postes.
NOUS NE DEVONS COMPTER QUE SUR NOS LUTTES !
Jusqu’où allons-nous
les laisser dégrader notre vie et nos conditions de travail ?
Jusqu’où allons-nous les laisser saccager les services publics sous prétexte
d’aider ceux qui sont déjà riches par milliards ? (rappel : les
fortunes des 500 plus riches a augmenté
de + 25% en 2012 en pleine crise et les entreprises du
CAC 40 annoncent des profits records)
Seule notre lutte
collective pourra inverser ce rapport de force actuellement favorable au grand
patronat.
Seule notre lutte
collective permettra de sauver les services publics.
Seule notre lutte
collective permettra de changer notre sort, d’imposer des meilleures conditions
de travail et une augmentation des salaires afin de stopper la perte de notre
pouvoir d’achat.
Le 18 mars, plusieurs
syndicats appellent à la grève et à la manifestation. Saisissons cette occasion
pour faire entendre au gouvernement notre mécontentement devant sa politique.
Une seule journée ne
suffira pas pour imposer un changement de politique mais faisons du 18 mars un
succès afin que cette journée soit un encouragement à poursuivre le combat.
Il est grand temps que les salariés relèvent la
tête !
Faire
des services publics de véritables outils au service de la satisfaction des
besoins, de la redistribution des richesses, d’une nouvelle logique de
développement.
Procéder aux créations d’emplois indispensables à la mise en œuvre de l’intégralité des missions.
Augmenter immédiatement la valeur du point de l’indice, rattraper les pertes de pouvoir d’achat, assurer à toutes et à tous de véritables déroulements et débouchés de carrières.
Améliorer significativement les droits et les garanties des agents : statut général des
fonctionnaires, statuts particuliers, action sociale, conditions de travail, protection sociale obligatoire et complémentaire.
LA
CGT EDUC’ACTION REVENDIQUE
Procéder aux créations d’emplois indispensables à la mise en œuvre de l’intégralité des missions.
Augmenter immédiatement la valeur du point de l’indice, rattraper les pertes de pouvoir d’achat, assurer à toutes et à tous de véritables déroulements et débouchés de carrières.
Améliorer significativement les droits et les garanties des agents : statut général des
fonctionnaires, statuts particuliers, action sociale, conditions de travail, protection sociale obligatoire et complémentaire.