Secrétariat Académique

Secrétariat Académique :
Karine Perraud - Hervé Guichard
(06 85 12 12 57) cgteduc-nantes@orange.fr
Dates à retenir :
Prochain Bureau : Mardi 6 décembre 2016
Prochaine Commission Exécutive : Mardi 22 novembre 2016
Sortie du "Repères" n°106 : janvier 2017

jeudi 27 février 2014

LE 18 MARS TOUS EN GRÈVE !

Le Mans : 9 h 30 au Palais des Congrès et de la Culture à l'appel de  CGT, FO et FSU
Laval : 17 h Place de la Tremoille ( en haut de la rue des déportés) à l'appel de la CGT, FSU, Solidaires et FO.
Nantes : 10 h 30 Place du Commerce
Saint Nazaire : 10 h 30 Place de l'Amérique Latine
Ancenis : 10 h 30 Station Esso
Châteaubriant : 10 h 30 Mairie
Angers10 h 30 Place Leclerc
Cholet10 h 30 Place Travot
Saumur10 h 30 Place Bilangue
Segré 11 h 30 Place de la République
La Roche sur Yon : 14 h 30 Place Napoléon
UNE SITUATION REVOLTANTE
 Dans tous nos établissements, le constat est le même, les DHG sont en baisse ou insuffisantes. Les conséquences sont immédiates : les collèges et lycées sont amenés à gérer la pénurie, à regrouper des sections, à augmenter la taille des groupes et des classes.
Cette dégradation s’ajoute à celle déjà existante. Nos salaires sont bloqués depuis déjà trop longtemps, notre âge de départ à la retraite a été repoussé, nos conditions de travail se dégradent dans un contexte de crise sociale où l’augmentation de la violence scolaire (élèves et parents) va de pair avec l’augmentation du chômage et de la misère.
N’oublions pas que de plus en plus de collègues sont plongés dans la précarité et devenus des variables d’ajustement.
 C’est pour refuser cette dégradation des conditions d’études et d’enseignement, que plusieurs établissements sont dans l’action et en grève (dans le 93 et à Marseille)
QUE PROPOSE LE GOUVERNEMENT ?
La seule préoccupation du gouvernement dans ce contexte est d’aider les entreprises.
Le gouvernement avec le pacte de responsabilité propose de faire 30 milliards de cadeaux aux patrons en les exonérant de cotisations sur les allocations familiales… qui s’ajoutent aux 20 milliards d’euros déjà promis du « Crédit d’impôt compétitivité emploi »
L’argent distribué ainsi au patronat sans contrepartie manque ensuite à l’Etat pour les services publics.
Aux 15 milliards d’euros de réduction de la dépense publique au titre de la loi de finances 2014, L’Etat annonce qu’il va devoir faire 50 milliards d’économie au titre des années 2015, 2016 et 2017 qui seront trouvés en ponctionnant les services publics. Certains ministres ont émis l’idée de geler l’avancement des fonctionnaires pour récupérer quelques milliards et d’autres de revenir sur la promesse d’embauche de 60 000 postes.

NOUS NE DEVONS COMPTER QUE SUR NOS LUTTES !
Jusqu’où allons-nous les laisser dégrader notre vie et nos conditions de travail ? Jusqu’où allons-nous les laisser saccager les services publics sous prétexte d’aider ceux qui sont déjà riches par milliards ? (rappel : les fortunes des 500  plus riches a augmenté de + 25% en 2012 en pleine crise et les entreprises du CAC 40 annoncent des profits records)
Seule notre lutte collective pourra inverser ce rapport de force actuellement favorable au grand patronat.
Seule notre lutte collective permettra de sauver les services publics.
Seule notre lutte collective permettra de changer notre sort, d’imposer des meilleures conditions de travail et une augmentation des salaires afin de stopper la perte de notre pouvoir d’achat.
Le 18 mars, plusieurs syndicats appellent à la grève et à la manifestation. Saisissons cette occasion pour faire entendre au gouvernement notre mécontentement devant sa politique.
Une seule journée ne suffira pas pour imposer un changement de politique mais faisons du 18 mars un succès afin que cette journée soit un encouragement à poursuivre le combat.
Il est grand temps que les salariés relèvent la tête !
                          LA CGT EDUC’ACTION REVENDIQUE
-Faire des services publics de véritables outils au service de la satisfaction des besoins, de la redistribution des richesses, d’une nouvelle logique de développement.
- Procéder aux créations d’emplois indispensables à la mise en œuvre de l’intégralité des missions.
- Augmenter immédiatement la valeur du point de l’indice, rattraper les pertes de pouvoir d’achat, assurer à toutes et à tous de véritables déroulements et débouchés de carrières.
- Améliorer significativement les droits et les garanties des agents : statut général des
fonctionnaires, statuts particuliers, action sociale, conditions de travail, protection sociale obligatoire et complémentaire.

UN APPEL DE L'UNION GÉNÉRALE DES FÉDÉRATIONS DE FONCTIONNAIRES (UGFF) A LA GRÈVE LE 18 MARS 2014

Par la grève et dans les manifestations,
Imposons d'autres choix pour le service public, l'emploi, les salaires !

L
oin de rompre avec les objectifs poursuivis au titre de la modernisation de l'action publique et de l'acte III de la décentralisation, le gouvernement entend aujourd'hui imposer une véritable purge budgétaire et organiser, au moyen du pacte de responsabilité, un recul drastique des moyens alloués à l'action publique.
Aux 15 milliards d'euros de réduction de la dépense publique au titre de la loi de finances 2014, le Medef et le gouvernement voudraient ajouter une nouvelle ponction de plus de 50 milliards au titre des années 2015, 2016 et 2017.
Dans sa réponse en date du 14 février, à l'interpellation des organisations syndicales, le Premier ministre persiste et signe dans sa volonté d'imposer de conséquentes économies budgétaires et d'enfermer les négociations annoncées dans le dogme de la réduction de la dépense publique.
Dans un tel contexte, le gouvernement entend bel et bien accentuer les processus de privatisations, d'externalisations et d'abandons de pans entiers des politiques publiques mis en œuvre par les services publics de l'Etat et des collectivités territoriales.
La nouvelle administration territoriale de l'Etat et la création des métropoles portent atteinte à l'existence même et à la continuité des politiques publiques dans les territoires, au détriment du droit d'accès à des services publics de pleine compétence et de proximité.
Une telle orientation signifie aussi la poursuite des plans pluriannuels de suppressions d'emplois et un refus persistant de revaloriser significativement les rémunérations, les déroulements de carrière, les conditions de vie au et hors du travail des agents.

Pour l'UGFF CGT, il est indispensable d'imposer d'autres choix pour :

-      Faire des services publics de véritables outils au service de la satisfaction des besoins, de la redistribution des richesses, d'une nouvelle logique de développement.
-      Procéder aux créations d'emplois indispensables à la mise en œuvre de l'intégralité des missions.
-      Augmenter immédiatement la valeur du point de l'indice, rattraper les pertes de pouvoir d'achat, assurer à toutes et à tous de véritables déroulements et débouchés de carrières.
-      Améliorer significativement les droits et les garanties des agents : statut général des fonctionnaires, statuts particuliers, action sociale, conditions de travail, protection sociale obligatoire et complémentaire.

A l'opposé des politiques d'austérité à l'œuvre, la CGT entend aussi imposer une véritable réforme fiscale, la création d'un pôle financier public ou encore une autre politique monétaire et du crédit afin d'assurer des modalités de financement pérennes de l'action publique.

C'est pourquoi avec les organisations syndicales de la fonction publique FO, FSU, Solidaires, l'UGFF CGT appelle les personnels à se réunir partout en assemblées générales pour décider d'agir ensemble et dans le rassemblement le plus large, par la grève et dans les manifestations qui seront organisées sur l'ensemble du territoire, le 18 mars 2014.

mercredi 12 février 2014

MUTATIONS INTRA 2014 (ACADÉMIE DE NANTES)

Permanences à l'UD CGT à Nantes (bureau 216):
-  Mardi 25 mars 2014 de 10h30 à 16h00

- 02 28 08 29 68 à Nantes

POUR TÉLÉCHARGER LE DOSSIER SYNDICAL DE MUTATION CLIQUEZ ICI

vendredi 7 février 2014

COMPTE-RENDU DE L’AUDIENCE DU 6 FEVRIER 2014 PORTANT SUR LA BAISSE DES IAT(Indemnité d’Administration et de Technicité) AUX ADJAENES DE LA DIRECTION ACADEMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE.

Présentes pour l’administration ;
-       Mme l’Inspectrice Académique, DASEN,
-       Mme la Secrétaire Générale,
-       Mme la Chef de Cabinet
Présent pour la CGT Educ’Action : Thierry FOURAGE

L’entretien, qui devait initialement se dérouler mercredi 5 février à 14h00, a été repoussé ce jour, jeudi 6 février à 13h30. 
La CGT commence l’entretien en rappelant ce qui nous avait conduits à demander une audience, à savoir la surprenante baisse de l’IAT des collègues ADJAENES de la Direction Académique 44, y compris les secrétaires de circonscription 1er degré.
La CGT attendait : une explication de cette décision et surtout son annulation, puisque cette baisse, injuste et injustifiée, touche des collègues aux salaires extrêmement bas et qui, à l’instar de tous les fonctionnaires, n’ont pas vu le point d’indice augmenter depuis juillet 2010.
Mme la Secrétaire Générale répond la première remarque en admettant que le courrier envoyé aux collègues (qui comportait en tout deux simples lignes) manquait d’explications.
Mais elle justifie cette absence de justifications par la complexité du sujet ! En outre, ajoute-t-elle, « des éclaircissements ont été donnés aux chefs de division la semaine suivant la rentrée de janvier ». A eux de répercuter le message…
Ces explications ont dû être très lapidaires puisqu’il semble qu’aucun chef de division de la DA44 ne s’en souvienne. En outre, apporter ses explications aux seuls chefs de division sans informer également les IEN, responsables hiérarchiques des secrétaires de circonscription, condamne celles-ci à n’avoir aucune information…
Enfin, il est surprenant que dans une administration où l’écrit est la règle, l’on se réfugie derrière la complexité d’un sujet pour justifier de simples consignes orales. « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement » disait Boileau….En outre, comme chacun sait, les paroles volent, les écrits restent 
Mme l’Inspectrice d’Académie prend ensuite la parole et reconnait le décalage important entre l’exécution de cette décision et son application, ajoutant « des choix parfois difficiles doivent être faits ». 
Mme La secrétaire générale reprend la parole pour préciser que l’enveloppe d’IAT allouée par le Rectorat pour les ADJAENES est de 229,17 euros au 1er janvier.
Sa politique est de ne pas totalement supprimer l’IAT aux agents en arrêts-maladie et de leur laisser un minimum de 50 euros. C'est un point sur lequel nous sommes d'accord !
Pour justifier sa décision de baisse des IAT, prise en lien avec Mme la DASEN, elle explique que le premier trimestre a justement vu beaucoup d’absences, particulièrement  chez les secrétaires de circonscription. Ce sont ces crédits ainsi libérés qui ont pu permettre de se montrer temporairement plus généreux en fin d’année civile.
Cette « générosité » (temporaire donc ?) s’est essentiellement porté sur les collègues C de la Direction Académique 44 qui ont subi l’essentiel de l’accroissement de la charge de travail dû aux mutualisations et suppressions de postes.
Cette explication n’est pas satisfaisante dans la mesure où les collègues de catégorie C de la DA44 ont aussi été impactées par la baisse de l’IAT. En outre, elle ne peut qu’aboutir à diviser les personnels entre eux, ce qui est le but de la manœuvre. Le fait que les circonscriptions de 1er degré ne soient pas mutualisés (hormis une…) comme certains en ont le projet ne peut amener qu'à considérer que leur charge de travail n’a pas également augmentée. Ce que la CGT a expliqué, exemples à l’appui, mais qui n’a visiblement guère trouvé d'écho…
Enfin, Mme la Secrétaire Générale (Mme la DASEN a été contrainte de quitter la salle vers 14h10) explique que c’est son rôle que de moduler les indemnités selon la manière de servir de chaque agent, qu’il ne serait pas équitable de verser la même prime à tout le monde. Elle prend pour exemple une collègue qui n’a pas donné satisfaction pour illustrer l’octroi d’une IAT réduite et de certains autres collègues qui, du fait d’urgences professionnelles, n’ont pas hésité à rester au travail jusqu’à 22h30 !
On touche là à la raison d’être des primes ; servir de bonus pour récompenser un surcroit (temporaire… ou non) d’activité. Suppressions de postes, blocage des salaires et chantage à la prime sont indissociablement liés, le troisième essayant d’atténuer les conséquences désastreuses des deux autres.
Sauf que cette politique à courte vue, qui se veut équitable (et non juste…) met de côté certains aspects, que la CGT expose à Mme la SG, tels que la pénalisation de fait des collègues majoritairement femmes ayant des contraintes familiales ou de transport
Pour conclure, Mme la Secrétaire Générale demande abruptement si elle doit mettre tous les ADJAENES au taux académique de 229 euros, afin de respecter l’égalité.
Proposition que d’aucuns pourraient voir comme une tentative d'intimidation….


Au vu de l’opposition de nos points de vue et des contraintes horaires de Mme la SG, la réunion prend fin vers 14h30. Je l’informe cependant avant de nous quitter que, ses explications n’ayant guère convaincu et sa décision n’ayant en rien été modifiée, la CGT va consulter les collègues concernés afin de décider des suites à donner pour obtenir gain de cause.