Les politiques
d’austérité mises en œuvre à tous les niveaux (pacte de responsabilité, TAFTA, loi
Macron, …) n’épargnent pas nos secteurs.
Conditions de
travail dégradées, alourdissement des tâches, effectifs de classes trop lourds,
remplacement non assurés, formation initiale et continue insatisfaisante, salaires
faibles et baisse du pouvoir d’achat : la situation faite au service public d’éducation,
aux personnels, aux usagers, est loin de corroborer l’image de la priorité gouvernementale
affichée à l’Education.
DES MOYENS INSUFFISANTS
Le bilan des trois rentrées (2012 à 2014), dans le premier
degré c’est toujours des seuils élevés très contraignants, une moyenne par classe
au plus haut.
La vraie/fausse réforme des rythmes, menée sans véritables
moyens et sans cadrage, renforce les inégalités territoriales en donnant un rôle
et une place aux communes qu’elles n’avaient pas jusqu’alors dans l’organisation
de l’école. Au final, les rythmes des enfants sont loin d’être améliorés et les
conditions de travail des personnels sont déterriorées.
Dans le second degré, les Dotations Horaires Globales (DHG)
insuffisantes conduisent à une hausse des effectifs par division. Les classes à
28 élèves et plus augmentent en collège. En lycée la norme c’est 35 élèves par division.
Dans l’enseignement agricole public, après une rentrée
2014 qui a vu des établissements publics être contraints à refuser des élèves,
le budget 2015 voté à l’issue d’un débat raccourci et tronqué ne permettra pas plus,
au service public d’éducation de faire face à la demande sociale. Aucune
création nette de classe n’est possible.
DES CONDITIONS
DE TRAVAIL DEGRADEES
Alourdissement de la charge de travail est le lot commun.
De nouvelles tâches sont imposées, sans reconnaissance en temps de service et/ou
financière.
La réforme de l’éducation prioritaire laisse bon nombre
d’écoles et d’établissements au bord de la route, alors que la situation sociale
devrait conduire à prendre en compte tous les besoins.
La réforme Chatel dans les lycées reste intacte, avec ses
conséquences désastreuses dans les filières STI. En lycée comme en collège les nombreuses
petites quotités de service rendent compliquée l'organisation des enseignements.
Les HSA sont de plus en plus nombreuses alors que les remplacements font défaut
et que des enseignements ne sont même plus assurés.
UN POUVOIR D’ACHAT
A BOUT DE SOUFFLE
Cinq années de gel du point d’indice, des salaires qui
diminuent du fait de la hausse des cotisations de retraite, conduisent à une baisse
du pouvoir d’achat. Le déclassement salarial des personnels alimente une inquiétante
crise du recrutement.
Pour des créations de postes qui permettent d’alléger
les effectifs par classe
Pour une formation initiale et continue de qualité
Pour une augmentation générale des salaires
Disons non à la politique austéritaire mortifère.
D’autres choix sont nécessaires
et possibles !
Le Mans : 10 H Place de la Préfecture
(à l'appel de la CGT Educ et de la FSU )
La Roche sur Yon : 11 h 30 place Napoléon
(à l'appel de la CGT Educ, dela FSU et de Sud)