Présentes pour
l’administration ;
- Mme l’Inspectrice Académique, DASEN,
- Mme la Secrétaire Générale,
- Mme la Chef de Cabinet
Présent pour la
CGT Educ’Action : Thierry FOURAGE
L’entretien, qui
devait initialement se dérouler mercredi 5 février à 14h00, a été repoussé ce
jour, jeudi 6 février à 13h30.
La CGT commence
l’entretien en rappelant ce qui nous avait conduits à demander une audience, à
savoir la surprenante baisse de l’IAT des collègues ADJAENES de la Direction
Académique 44, y compris les secrétaires de circonscription 1er
degré.
La CGT attendait
: une explication de cette décision et surtout son annulation, puisque cette
baisse, injuste et injustifiée, touche des collègues aux salaires extrêmement
bas et qui, à l’instar de tous les fonctionnaires, n’ont pas vu le point
d’indice augmenter depuis juillet 2010.
Mme la
Secrétaire Générale répond la première remarque en admettant que le courrier
envoyé aux collègues (qui comportait en tout deux simples lignes) manquait
d’explications.
Mais elle
justifie cette absence de justifications par la complexité du sujet ! En
outre, ajoute-t-elle, « des éclaircissements ont été donnés aux chefs de
division la semaine suivant la rentrée de janvier ». A eux de répercuter
le message…
Ces explications ont dû être très lapidaires puisqu’il semble qu’aucun chef de division de la DA44 ne s’en souvienne. En outre, apporter ses explications aux seuls chefs de division sans informer également les IEN, responsables hiérarchiques des secrétaires de circonscription, condamne celles-ci à n’avoir aucune information…
Enfin, il est surprenant que dans une administration où l’écrit est la règle, l’on se réfugie derrière la complexité d’un sujet pour justifier de simples consignes orales. « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement » disait Boileau….En outre, comme chacun sait, les paroles volent, les écrits restent
Ces explications ont dû être très lapidaires puisqu’il semble qu’aucun chef de division de la DA44 ne s’en souvienne. En outre, apporter ses explications aux seuls chefs de division sans informer également les IEN, responsables hiérarchiques des secrétaires de circonscription, condamne celles-ci à n’avoir aucune information…
Enfin, il est surprenant que dans une administration où l’écrit est la règle, l’on se réfugie derrière la complexité d’un sujet pour justifier de simples consignes orales. « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement » disait Boileau….En outre, comme chacun sait, les paroles volent, les écrits restent
Mme
l’Inspectrice d’Académie prend ensuite la parole et reconnait le décalage
important entre l’exécution de cette décision et son application, ajoutant
« des choix parfois difficiles doivent être faits ».
Mme La secrétaire
générale reprend la parole pour préciser que l’enveloppe d’IAT allouée par le
Rectorat pour les ADJAENES est de 229,17 euros au 1er janvier.
Sa politique est
de ne pas totalement supprimer l’IAT aux agents en arrêts-maladie et de leur
laisser un minimum de 50 euros. C'est un point sur lequel nous sommes
d'accord !
Pour justifier
sa décision de baisse des IAT, prise en lien avec Mme la DASEN, elle explique
que le premier trimestre a justement vu beaucoup d’absences,
particulièrement chez les secrétaires de
circonscription. Ce sont ces crédits ainsi libérés qui ont pu permettre de se
montrer temporairement plus généreux en fin d’année civile.
Cette
« générosité » (temporaire donc ?) s’est essentiellement porté
sur les collègues C de la Direction Académique 44 qui ont subi l’essentiel de
l’accroissement de la charge de travail dû aux mutualisations et suppressions
de postes.
Cette explication n’est pas satisfaisante dans la mesure où les collègues de catégorie C de la DA44 ont aussi été impactées par la baisse de l’IAT. En outre, elle ne peut qu’aboutir à diviser les personnels entre eux, ce qui est le but de la manœuvre. Le fait que les circonscriptions de 1er degré ne soient pas mutualisés (hormis une…) comme certains en ont le projet ne peut amener qu'à considérer que leur charge de travail n’a pas également augmentée. Ce que la CGT a expliqué, exemples à l’appui, mais qui n’a visiblement guère trouvé d'écho…
Cette explication n’est pas satisfaisante dans la mesure où les collègues de catégorie C de la DA44 ont aussi été impactées par la baisse de l’IAT. En outre, elle ne peut qu’aboutir à diviser les personnels entre eux, ce qui est le but de la manœuvre. Le fait que les circonscriptions de 1er degré ne soient pas mutualisés (hormis une…) comme certains en ont le projet ne peut amener qu'à considérer que leur charge de travail n’a pas également augmentée. Ce que la CGT a expliqué, exemples à l’appui, mais qui n’a visiblement guère trouvé d'écho…
Enfin, Mme la
Secrétaire Générale (Mme la DASEN a été contrainte de quitter la salle vers
14h10) explique que c’est son rôle que de moduler les indemnités selon la
manière de servir de chaque agent, qu’il ne serait pas équitable de
verser la même prime à tout le monde. Elle prend pour exemple une collègue
qui n’a pas donné satisfaction pour illustrer l’octroi d’une IAT réduite et de
certains autres collègues qui, du fait d’urgences professionnelles, n’ont pas
hésité à rester au travail jusqu’à 22h30 !
On touche là à la raison d’être des
primes ; servir de bonus pour récompenser un surcroit (temporaire… ou non)
d’activité. Suppressions de postes, blocage des salaires et chantage à la
prime sont indissociablement liés, le troisième essayant d’atténuer les
conséquences désastreuses des deux autres.
Sauf que cette politique à courte vue, qui se veut équitable (et non juste…) met de côté certains aspects, que la CGT expose à Mme la SG, tels que la pénalisation de fait des collègues majoritairement femmes ayant des contraintes familiales ou de transport
On touche là à
Sauf que cette politique à courte vue, qui se veut équitable (et non juste…) met de côté certains aspects, que la CGT expose à Mme la SG, tels que la pénalisation de fait des collègues majoritairement femmes ayant des contraintes familiales ou de transport
Pour conclure,
Mme la Secrétaire Générale demande abruptement si elle doit mettre tous les
ADJAENES au taux académique de 229 euros, afin de respecter l’égalité.
Proposition que
d’aucuns pourraient voir comme une tentative d'intimidation….
Au vu de l’opposition de nos points de vue et des
contraintes horaires de Mme la SG, la réunion prend fin vers 14h30. Je
l’informe cependant avant de nous quitter que, ses explications n’ayant guère
convaincu et sa décision n’ayant en rien été modifiée, la CGT va consulter les
collègues concernés afin de décider des suites à donner pour obtenir gain de
cause.
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