Secrétariat Académique

Secrétariat Académique :
Karine Perraud - Hervé Guichard
(06 85 12 12 57) cgteduc-nantes@orange.fr
Dates à retenir :
Prochain Bureau : Mardi 6 décembre 2016
Prochaine Commission Exécutive : Mardi 22 novembre 2016
Sortie du "Repères" n°106 : janvier 2017

jeudi 12 mai 2016

LOI TRAVAIL ET ARTICLE 49-3 : RÉPONDONS A LA PROVOCATION DU GOUVERNEMENT

Mardi 17 et Jeudi 19 mai : tous en grève et dans la rue contre la loi Travail ! 
MAYENNE 
LAVAL 
- Mardi 17 mai rassemblement Place du Jet d'Eau à 17 h
- Jeudi 19 mai rassemblement et manifestation sur le Pont Neuf à 11 h
LOIRE-ATLANTIQUE :

Nantes : 17 mai Pont Audibert (côté sud) à 10 h 30
St Nazaire : 17 mai Pl de l'Amérique Latine à 10 h 30
Ancenis : 17 Station Esso RD 723 à 10 h 30
Chateaubriant :  17 Mairie à 10 h 30
Pour le 19 mai une manifestation départementale est envisagée dans le 44
MAINE ET LOIRE :
Angers : 17 at 19 mai Pl Leclerc à 10 h 30
SARTHE : 
17 mai Patte d'oie d'Allonnes 7 h30 diffusion de tracts et 11 h 30 Mairie
19 mai au Palais des Congrès et de la Culture à 10 h


L’écrasante majorité du monde du travail est hostile à la loi El Khomri. Depuis plus de deux mois, des centaines de milliers de travailleurs ont fait grève et manifesté pour dénoncer cette loi. Les jeunes, les salariés des petites comme des grandes entreprises, les salariés du public comme du privé l’ont dit et redit : ils ne veulent pas de cette démolition du code du travail.
Après avoir essayé de faire pression sur les députés socialistes pour obtenir une majorité et faire passer la loi travail, Valls a décidé d’utiliser l’article 49.3 pour passer en force.
Elle est belle, leur démocratie ! On nous dit que le peuple a le pouvoir et qu’il l’exerce en élisant le président de la République et les députés. On voit ce qu’il en est avec des députés qui sont pieds et poings liés au système. On voit ce qu’il en est, avec Hollande qui a mené une politique contraire de celle promise.
Et faut-il rappeler que Hollande avait fait du « dialogue social » sa marque de fabrique ? Eh bien voilà sa conception du dialogue social : passer en force, imposer une loi honnie par la grande majorité des travailleurs qui sont les premiers concernés.
On a là un avant-goût du dialogue social que cette loi est censée instaurer. Une loi qui donnera la possibilité au patronat, sous couvert d’accords d’entreprise, d’allonger le temps de travail, de réglementer l’organisation des temps de repos ou de baisser la majoration des heures supplémentaires. Et le patronat n’aura pas besoin de vote, ni même de 49.3 : il lui suffira d’exercer son chantage à l’emploi et à la compétitivité.
Les intérêts des salariés et de tous ceux qui ont manifesté contre la loi travail ne pèsent pas bien lourd pour le gouvernement. Quelles que soient ces manœuvres, le gouvernement s’exécute devant les ordres du patronat.
Ne croyons pas que les salariés du secteur public, les enseignants, seraient protégés par leur statut devant un tel recul des conditions de travail. Souvenons-nous des attaques sur les retraites qui avaient commencées dans le privé, pour, quelques années plus tard, s’en prendre à celles du public... par « souci d’équité ».
Mais nous, salariés, n ‘avons aucune raison d’accepter une loi qui fera reculer d’un siècle la condition des salariés. Nous avons les moyens de mettre en échec la politique de ce gouvernement, à condition qu’en face, nous fassions preuve de la même ténacité en usant du seul moyen de pression que nous avons : la mobilisation collective.
Depuis le 9 mars, des dizaines, des centaines de milliers de travailleurs, de jeunes et de moins jeunes ont exprimé leur colère et montré leur volonté de se battre contre cette loi au travers de manifestations, de rassemblements, de débrayages, de grèves qui ont touché tout le pays.
Mardi 17 et jeudi 19 mai, de nouvelles manifestations sont prévues. Ce sera l’occasion de maintenir la pression sur le gouvernement, et il le faut, car le seul langage que comprend le pouvoir, c’est le rapport de force

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