Secrétariat Académique

Secrétariat Académique :
Karine Perraud - Hervé Guichard
(06 85 12 12 57) cgteduc-nantes@orange.fr
Dates à retenir :
Prochain Bureau : Mardi 6 décembre 2016
Prochaine Commission Exécutive : Mardi 22 novembre 2016
Sortie du "Repères" n°106 : janvier 2017

mardi 26 novembre 2013

RYTHMES SCOLAIRES : APPEL A LA GRÈVE NATIONALE JEUDI 5 DÉCEMBRE

LE MANS :
Rassemblement à 10 h Maison des Associations Place d'Arcole
Assemblée Générale des grévistes à l'issue de la manifestation
ANGERS
Assemblée Générale des grévistes : 9 h Bourse du travail 
Manifestation 10 h 30 Place Imbach
LA ROCHE-SUR-YON : 
 Assemblée Générale : 9 h30  Bourse du travail 
Manifestation 11h Place du théâtre
LAVAL 
 Assemblée Générale : 9h Salle de la FAL
Manifestation : 11h Place du jet d'eau 
NANTES
Manifestation  à 11h30  préfecture de Nantes


L'appel Intersyndical National
APPEL INTERSYNDAL DU MAINE ET LOIRE
Réformer les rythmes scolaires à moyens constants, en transférant le coût sur les communes ou les familles, en ménageant les lobbies du tourisme, en méprisant les personnels, en dégradant leurs conditions de travail, c'est inacceptable.
Il ne doit pas y avoir de généralisation à la rentrée prochaine. La réforme doit être suspendue et des discussions doivent s'ouvrir immédiatement pour écrire un nouveau décret sur l'organisation du temps scolaire. Tout changement d’organisation doit obligatoirement recueillir l’accord préalable des enseignants.
C'est sur ces revendications que le SNUipp-FSU, Sud-éducation, SUD Collectivités Térritoriales, le Snudi-FO, FO Territoriaux, la CGT Éduc'Action (SDEN-CGT pour les personnels des écoles publiques  et SNEIP-CGT pour les personnels des écoles privées) et la CGT Territoriaux appellent tous les personnels des écoles à la grève le 5 décembre prochain, dans l'unité la plus large possible.
Si une vraie réforme des rythmes doit voir le jour, elle doit être totalement financée par l'État. Il ne doit y avoir aucun transfert de compétences ni financier sur les collectivités locales. Le service public d'éducation doit rester dans le cadre exclusif de la Fonction Publique d'État, pour garantir dans toute la mesure du possible l'égalité sur le territoire, pour ne pas ouvrir une brèche dans les statuts des personnels de l'Éducation Nationale, pour garantir la laïcité, la gratuité de l'éducation, la gratuité pour les familles.
Cette réforme des rythmes, mise en place par le ministre, s'inscrit dans la politique d'austérité du gouvernement. Cette austérité qu'on impose à l'ensemble de la population pour garantir les profits des actionnaires des banques et des plus grandes entreprises, au prétexte d'améliorer la compétitivité afin de sauver des emplois que ces mêmes actionnaires s'empressent de supprimer.
Nous ne pouvons pas dissocier la question des rythmes de celle du budget de l'Éducation Nationale. C'est pourquoi, le 5 décembre, nous revendiquerons aussi des moyens pour l'école et pour nos conditions de travail (baisse des effectifs par classe, moyens pour les RASED, le remplacement, véritable formation initiale et continue...).
Le 5 décembre ne doit pas être une journée sans lendemain. C'est pourquoi nous mettons d'ores et déjà en débat les suites à donner à cette journée de grève. L'Assemblée Générale des grévistes qui se réunira à 9 h, à la bourse du travail d'Angers aura à se prononcer sur les modalités de la poursuite de l'action : nouvelle journée de grève, reconduction, manifestation nationale. C'est aux grévistes d'en débattre. Nos organisations prendront ensuite leurs responsabilités au vu des remontées des AG.
Tous en grève le 5 décembre, dans l'unité. Participons massivement à l'Assemblée Générale des grévistes (9 h Bourse du travail d'Angers) ! Participons massivement à la manifestation (RV 10 h 30 Place Imbach) !

Des préavis de grève ont été déposés couvrant tous les personnels (écoles, collèges, lycées, territoriaux)

lundi 25 novembre 2013

LETTRE AUX MAIRES DU MAINE ET LOIRE

Angers le 21 novembre 2013

Le collectif vigilance laïcité de Maine et Loire :
FCPE – FOL– Francas- FSU – JPA – LDH- OCCE - SNEP - SNES –  SNESUP- SNUipp –Solidarité Laïque - Sud-Education– UNSA Education- SDEN.CGT
Siège : 14 bis avenue Marie Talet – 49100 ANGERS


à

Mesdames et messieurs les maires de Maine et Loire.

Objet : aménagement des rythmes scolaires et l'enseignement catholique1.

Mesdames et messieurs

Alors que la loi sur l'aménagement des rythmes scolaires, ne concerne que l'enseignement public, il est fort possible que les écoles privées vous demandent de financer leurs activités périscolaires.
Les dirigeants de l'enseignement catholique ont déjà fait savoir publiquement qu'ils vous solliciteraient tout en affirmant que les activés optionnelles devaient être conformes aux projets éducatifs de l'enseignement confessionnel. Ils tentent donc d'obtenir, hors de toute légalité, l’extension du forfait communal imposé par la loi Debré pour les enseignements obligatoires à des activités optionnelles périscolaires de caractère propre.
De bonnes âmes, indifférentes aux charges supplémentaires communales, prétendent que ce n'est pas l'enseignement privé qui serait subventionné, mais les enfants le fréquentant. Ce raisonnement ne tient pas. Ce sont bien des activités qui seront financées, lesquelles prolongeront les projets des écoles. Les directeurs diocésains ont bien lu la loi.
Si des parents des écoles privées souhaitent que leurs enfants bénéficient d'activités périscolaires, les communes peuvent très bien leur ouvrir les structures mises en place auprès des écoles publiques. Ainsi la loi sur l'aménagement des rythmes scolaires sera respectée, ainsi la loi Debré ne sera pas illégalement élargie, ainsi il n'y aura pas de discrimination entre les enfants qui se retrouveront dans une structure laïque, ainsi les communes diminueront leurs dépenses.

Les organisations du Collectif vigilance laïcité, vous prient, d'agréer mesdames et messieurs, leur attachement à l'école de la République et aux libertés communales.
Pour les organisations du collectif, le coordonnateur.
Jack Proult




1 Le Syndicat National de l'Enseignement Initial Privé  (SNEIP-CGT) informé de ce courrier nous a fait savoir qu'il l'approuvait et nous demande de l'indiquer.

jeudi 14 novembre 2013

100 ENSEIGNANTS-PARENTS ET TERRITORIAUX CONTRE LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES AU MANS

 A l'appel de la CGT Educ'Action, de FO et de Solidaires le rassemblement place de la Préfecture
 Rejoints par des lycéens protestants contre les expulsions de jeunes immigrés ils sont partis en manifestation

mercredi 13 novembre 2013

AVS (AUXILIAIRES DE VIE SCOLAIRE) POUR L'ACCUEIL DES ELEVES HANDICAPES UNE FORMATION BIDON POUR UN MIRAGE DE DIPLOME

            Nous avons (…) souhaité agir pour la professionnalisation des contrats aidés, 26000 postes, soit 15000 équivalents temps plein. Pour les 8000 nouveaux contrats, qui seront créés pour assurer la prochaine rentrée scolaire, nous doublons les heures de formation : des 60h initialement prévues, nous passons à un module de 120 heures (60h avant la prise de poste et 60h au cours des deux ans du contrat) permettant d’acquérir l’un des domaines de compétences du nouveau diplôme, sur le même modèle que ce qui existe actuellement pour les assistantes maternelles. »
            C’est en ces mots que Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, accompagnée de Vincent Peillon et de George-Paul Langevin, s’exprimait le 22 août 2013, pour annoncer à grands renforts de médias la professionnalisation des Auxiliaires de Vie Scolaire.

Mais des discours à la réalité, il y a … un ravin  !
            De nombreux contrats aidés ont été embauchés à la rentrée 2013 pour des emplois d'AVS dans les écoles, les collèges et les lycées : nouveaux ou renouvellements puisqu'on peut être renouvelé jusqu'à un maximum de 2 ans (5 ans pour les plus de 50 ans).
            Mais personne n'a eu les 60 h  de formation avant la prise de poste. On nous propose bien une "formation d'adaptation à l'emploi" de 60 h pendant le contrat, mais il s’agit plus d’une information que d'une formation, qui paraît bien légère pour permettre d’acquérir des compétences pour un hypothétique « domaine de compétences » d’un hypothétique « diplôme ».
            Cette formation a été créée suite à des recours d’AVS devant le tribunal des  Prud’hommes pour défaut de formation, les employeurs étant supposés en dispenser aux contrats aidés. Ces recours ont été gagnés par les AVS.
            En représailles, le Directeur d'Académie du Maine et Loire, n'a pas hésité à refuser le renouvellement d'un AVS qui, contrairement aux autres AVS, n'avait pas attendu d'être à la fin de ses droits à renouvellement pour attaquer aux Prud'hommes. Il a reçu une lettre lui disant froidement : on ne pourra pas  vous  donner la formation que vous demandez, donc on ne renouvelle pas votre contrat. L’Éducation Nationale reconnaît ainsi, que malgré le changement de gouvernement, malgré les condamnations par les Prud'hommes, elle  a bien l'intention de continuer à ne pas donner la formation qui est obligatoire pour un contrat aidé !
            Cette basse vengeance est scandaleuse : une pétition circule pour demander le renouvellement de notre camarade..
            Mais l’Éducation Nationale essaie quand même d'ouvrir un parapluie contre les recours aux Prud'hommes en essayant d’imposer une formation bidon aux AVS. On ne sait jamais, des fois que les tribunaux finiraient par vouloir y croire !
            Dans le Maine et Loire, nous avons 1 h prévue dans notre horaire de 20 h hebdomadaire pour la formation. Mais cette formation est organisée en dehors du temps de travail pendant le temps libre des AVS, non rémunérée bien évidemment.
            Pourtant, certains AVS ont un deuxième emploi à côté, afin d’essayer de subvenir à leurs besoins : salaire brut mensuel d’un AVS en contrat aidé : avec 671.20 € mensuel, mieux vaut ne pas vivre seul(e) !. Tous, nous avons besoin de pouvoir utiliser notre temps libre à des recherches d'emplois et des formations qui pourraient nous aider à trouver une porte de sortie du chômage et de la précarité.
            A quoi bon faire une formation,  pour « s’adapter » à un emploi qui dure 24 mois ? Même pour exercer notre métier d'AVS au quotidien avec les enfants handicapés dont on s'occupe, elle est tellement généraliste qu'elle ne sert, à peu de choses près, à rien !
            Quant à dire que cela nous préparerait à une partie d'un diplôme, qui pourrait nous pérenniser dans l'emploi d'AVS, alors que pour l'instant personne ne sait rien d'un diplôme qui n'existe pas, c'est vraiment essayer de nous faire prendre des vessies pour des lanternes !
            Mais il y a tout de même du bon dans ces formations : on rencontre les autres AVS du département et c'est bien pratique pour faire circuler les tracts syndicaux.

Une AVS de la  CGT Educ'Action 49




Nous revendiquons :
- une formation professionnalisante pour tous les AVS

- un plan de titularisation de tous les AVS

lundi 11 novembre 2013

14 NOVEMBRE LES RDV DE L'ACADÉMIE

pour le 85 : AG à 10h à la Bourse du Travail à la Roche sur Yon puis rassemblement à 11h30 devant la Préfecture.

pour le 53 : AG à 13h30 à la salle de la FAL, Laval

pour le 49 : rassemblement 10 h place Imbach 10h30 manif vers IA

pour le 72 : 10h rassemblement devant la préfecture


Mercredi 13 novembre 2013 :

à 11h30 NANTES (Préfecture) et Saint Nazaire (Sous-Préfecture) avec manifestation vers les Hotel de Ville

14 NOVEMBRE A ANGERS

Texte d'appel intersyndical
CGT (Territoriaux et Educ'Action), Snuipp-FSU,
Snudi-FO et SUD Education
TOUS EN GREVE LE 14 NOVEMBRE
dans les écoles

   
La mise en place des nouveaux rythmes scolaires dans 10 communes du département illustre et aggrave la situation dans laquelle se trouve le service public d'éducation : fortes inégalités territoriales, remise en cause de la gratuité de l'école, de la laïcité, insuffisance criante de moyens humains et financiers entraînant de graves dysfonctionnements, activités péri-éducatives mal organisées et/ou sans intérêt, confusion entre temps scolaire et temps d'animation, confusion entre les intervenants, occupation imposée de salles de classe, taux d'encadrement du péri-éducatif trop faible, conditions de travail des personnels dégradées...
    Les personnels territoriaux, ATSEM ou animateurs, ont vu leurs horaires remaniés et leurs conditions de travail se dégrader suite à cette réforme des rythmes. Le recrutement de nouveaux animateurs s'est fait sur des statuts très précaires, avec plusieurs prises de poste dans la journée. Le service des ATSEM a été remanié, souvent contre leur avis. Le nombre insuffisant des animateurs et la réquisition des ATSEM pour l’animation ont entraîné et entraînent toujours de nombreux dysfonctionnements notamment sur l’entretien des locaux et les activités proposées.
    La généralisation de cette réforme prévue pour l'an prochain s'annonce d'ores et déjà catastrophique. Les communes, privées d'une partie de leurs dotations (4,5 milliards en moins sur 3 ans) vont devoir mettre en place une réforme qui coûte au bas mot près d'1,5 milliards avec une aide de l'état six fois inférieure à ce montant. Dans ces conditions, cette réforme ne peut qu'aggraver encore plus la situation du service public d'éducation, dans le même temps où l'enseignement privé est dispensé de mettre en place ces nouveaux rythmes.
    Les organisations syndicales
CGT (Territoriaux et Educ'Action), Snuipp-FSU, Snudi-FO et  SUD Education considèrent par ailleurs que les rythmes scolaires ne sont pas la cause des difficultés que rencontre l'école, et en particulier de l'échec scolaire. Prétendre résoudre la difficulté scolaire par le périscolaire est un leurre ! C'est en donnant toute la priorité à l'école que nous parviendrons à construire la réussite de tous nos élèves. Défendre l'intérêt des élèves et des personnels dans les écoles suppose d'abord une augmentation conséquente des moyens. Cela suppose aussi une revalorisation du statut de ses personnels, enseignants et non-enseignants, aujourd'hui particulièrement mal payés (comme le confirment les récentes études de l'OCDE), méprisés et dénigrés publiquement par leur employeur, qui est complaisamment relayé sur ce point par les médias.
    C'est pour toutes ces raisons que nous appelons à la grève tous les personnels travaillant dans les écoles du département, enseignants et non-enseignants, jeudi 14 novembre prochain.
-> pour l’abrogation des décrets Darcos de 2008,
-> pour l'abrogation et la réécriture totale du décret sur les rythmes scolaires, garantissant l'égalité sur le territoire, la gratuité, la laïcité, l'adhésion des personnels,
-> pour des créations de postes statutaires à la hauteur des enjeux dans l'éducation,
-> pour des conditions de travail améliorées.   

Rassemblement à 10 heures
Place Imbach à Angers
Manifestation à 10 h 30
vers la Direction Académique
en passant par la Mairie d'Angers et la Préfecture