Angers le 21 novembre 2013
Le collectif
vigilance laïcité de Maine et Loire :
FCPE – FOL– Francas- FSU – JPA – LDH- OCCE - SNEP -
SNES – SNESUP- SNUipp –Solidarité Laïque
- Sud-Education– UNSA Education- SDEN.CGT
Siège :
14 bis avenue Marie Talet – 49100 ANGERS
à
Mesdames et messieurs les maires de Maine et Loire.
Objet : aménagement des rythmes scolaires et
l'enseignement catholique1.
Mesdames et
messieurs
Alors que la loi sur
l'aménagement des rythmes scolaires, ne concerne que l'enseignement public, il
est fort possible que les écoles privées vous demandent de financer leurs
activités périscolaires.
Les dirigeants de
l'enseignement catholique ont déjà fait savoir publiquement qu'ils vous
solliciteraient tout en affirmant que les activés optionnelles devaient être
conformes aux projets éducatifs de l'enseignement confessionnel. Ils tentent donc d'obtenir,
hors de toute légalité, l’extension du forfait communal imposé par la loi Debré
pour les enseignements obligatoires à des activités optionnelles périscolaires
de caractère propre.
De bonnes âmes,
indifférentes aux charges supplémentaires communales, prétendent que ce n'est
pas l'enseignement privé qui serait subventionné, mais les enfants le
fréquentant. Ce raisonnement ne tient pas. Ce sont bien des activités qui
seront financées, lesquelles prolongeront les projets des écoles. Les
directeurs diocésains ont bien lu la loi.
Si des parents des écoles
privées souhaitent que leurs enfants bénéficient d'activités périscolaires, les
communes peuvent très bien leur ouvrir les structures mises en place auprès des
écoles publiques. Ainsi la loi sur l'aménagement des rythmes scolaires sera
respectée, ainsi la loi Debré ne sera pas illégalement élargie, ainsi il n'y
aura pas de discrimination entre les enfants qui se retrouveront dans une
structure laïque, ainsi les communes diminueront leurs dépenses.
Les organisations du
Collectif vigilance laïcité, vous prient, d'agréer mesdames et messieurs, leur
attachement à l'école de la République et aux libertés communales.
Pour les organisations du
collectif, le coordonnateur.
Jack Proult
1 Le Syndicat National de l'Enseignement
Initial Privé (SNEIP-CGT) informé de ce
courrier nous a fait savoir qu'il l'approuvait et nous demande de l'indiquer.
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