La séance était présidée par le recteur William Marois.
• Les différentes organisations syndicales ont pu faire une déclaration :
La déclaration de la CGT Éduc-Action (pièce jointe) rappelle l'engagement profond de la CGT
pour une réforme du travail dans le sens du progrès social et de la protection de l'emploi, et donc
son engagement contre le « projet de loi Travail ».
Dans l'éducation, la CGT Éduc-Action dénonce le manque de moyens accordés pour la réussite
des élèves et l'égalitarisme, ainsi que les pressions sur les personnels, notamment engagés dans le
syndicalisme.
La CGT Éduc-Action pointe l'engouement de l'apprentissage, mis en place au forceps, sans
concertation.
La CGT Éduc-Action dénonce la négation du paritarisme qui ressort des opérations liées au
mouvement: communication des projets d'affectation avant les CAPA, opacité sur le gel des postes
stagiaires et paralysie engendrée sur le mouvement des TZR.
A cela s'ajoute l'inexistence d'un groupe de travail (GT) sur les demandes d'allègements de
services, pour lesquelles des refus nous parviennent.
En réponse aux déclarations, le recteur affirme que les postes stagiaires gelés sur le site du rectorat ;
et qu'il n'y aura pas de GT stagiaires.
• Le mouvement proprement dit :
- La commission a procédé à l'étude des « chaînes », qui, par inversion de certaines mutations
projetées par la prise en compte du barème, permettent de satisfaire davantage les postulants au
mouvement.
- Les demandes d'affectation tardives sont ensuite étudiées : il s'agit de demandes de collègues
n'ayant pas obtenu satisfaction de leur(s) voeu(x) mais qui émettent une nouvelle demande liée à la
vacation de postes libérés par le mouvement en première instance, ou sur des postes SPEA vacants.
- Enfin l’ensemble du mouvement est relu pour vérification.
• Motion
Les élu-e-s paritaires de la CGT Éduc'Action dénoncent l'émission, par le corps d'inspection,
d'avis réservés vis-à-vis de certaines mutations. Le corps d'inspection argue du manque
d'enseignant-e-s expérimenté-e-s dans certaines disciplines dans certains établissements.
La CGT Éduc'Action affirme qu'en aucun cas la mobilité d'un-e enseignant-e ne doit être
limitée par cette problématique. La CGT Éduc'Action refuse également d'endosser, malgré
la mention du recteur, la responsabilité d'une éventuelle défaillance de l'enseignement dans
une spécialité dans un établissement et qui serait liée à une mutation défendue par les
commissaire paritaires syndicaux.
Les élu-e-s de l'URSEN CGT Nantes
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