Les
enseignants de plusieurs écoles d'Angers
ont fait 3 jours de grève et ceux
des écoles de Trélazé 1 jour.
Les mairies
de ces 2 villes veulent imposer pour la rentrée de septembre, la
désorganisation du travail des enseignants pour organiser celle des activités
dites « périscolaires » prévues par la réforme des rythmes scolaires.
A Angers et Trélazé, les mairies prévoient des horaires de fin des cours différents selon les jours et selon les classes. Cela perturbe les élèves : tout enseignant sait que la régularité d'un cadre facile à gérer pour les élèves est la condition minimum pour favoriser les apprentissages.
A Angers et Trélazé, les mairies prévoient des horaires de fin des cours différents selon les jours et selon les classes. Cela perturbe les élèves : tout enseignant sait que la régularité d'un cadre facile à gérer pour les élèves est la condition minimum pour favoriser les apprentissages.
A
Trélazé, cerise sur le gâteau :
c'est le vendredi que les cours se termineraient le plus tard, alors que tout
enseignant sait qu'en fin de semaine, les enfants sont fatigués et moins
réceptifs aux apprentissages.
Les
grévistes demandent que les horaires de fin des cours soient les mêmes tous les
jours et pour toutes les classes.
A
Angers, les enseignants refusent les
horaires coupés en maternelles, avec 2 h 45 d'interruption de leur service pour
la pause de midi. Pendant ces 2 h 45 h, la plupart des salles de classe seront
utilisées pour les activités
périscolaires. Ils ne pourront donc même pas, s'ils veulent le faire, y préparer leurs cours. Et en plus, après
cette longue pause, ils récupéreront des
enfants déconcentrés du travail scolaire et ils auront du mal à les
remettre au travail.
La
représentante de M. Béchu, maire
d'Angers, a reçu les personnels venus
lui expliquer les raisons de leur mécontentement. Elle a été très directe et a
expliqué que c'était pour des raisons budgétaires que la mairie refuse leurs
demandes.
Marc Goua,
maire de Trélazé, s'est justifié en
disant que c'était en raison de difficultés d'organisation des activités périscolaires. Cela ne manque pas de
sel quand un député socialiste se plaint des difficultés d'application d'une
réforme que le gouvernement socialiste a faite !
Ce qui met
le plus en colère les enseignants, c'est le mépris qui s'exprime contre eux
En effet, alors que ce sont les
enseignants qui travaillent avec les élèves, leur avis de professionnels n'est
pas écouté. En plus, on leur dit qu'ils ne se soucient pas de l'intérêt des
élèves, qu'ils se soucient seulement de
leur propre "confort". Marc Goua a même affirmé que c'était pour
partir en week-end le vendredi après-midi que les enseignants de Trélazé
faisaient grève.
Mais ceux
qui se moquent de l'intérêt des enfants, ce sont bien ceux qui désorganisent le
travail scolaire.
Les employeurs sont toujours très forts pour culpabiliser les personnels qui revendiquent de meilleures conditions de travail. Ils le font au nom de l'intérêt des usagers pour les cheminots en grève, des malades pour les personnels de santé, des élèves pour les professeurs ou de la sauvegarde de l'emploi pour les travailleurs des entreprises privées.
Les employeurs sont toujours très forts pour culpabiliser les personnels qui revendiquent de meilleures conditions de travail. Ils le font au nom de l'intérêt des usagers pour les cheminots en grève, des malades pour les personnels de santé, des élèves pour les professeurs ou de la sauvegarde de l'emploi pour les travailleurs des entreprises privées.
Mais cela
marche de moins en moins, les salariés
sont profondément scandalisés de ce manque de respect pour ceux qui
travaillent et produisent tout.
Tous ces
gens-là peuvent toujours médire, ils feraient mieux de se méfier : à force
de mépris, ils vont créer la vague de colère qui les emportera.
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