Camarades,
Voilà maintenant 2 mois que le mouvement contre la loi travail, dite El Khomri, a commencé. Cette contre-réforme vise à détruire toute résistance des salarié-es aux diktats du patronat. Ce projet de loi est une véritable déclaration de guerre au monde du travail. Il facilite les licenciements et inverse la hiérarchie des normes. Cette inversion rend possible l’adoption de mesures plus défavorables aux salarié-es que le socle de droit actuel constitué par le Code du Travail, fruit de décennies de luttes des travailleurs-euses. C'est bien la porte ouverte au dumping social qui se prépare.
Ne nous y trompons pas, nous sommes tou-tes concerné-es, même les salarié-es du secteur public. Avec l’expérience des contre-réformes passées, nous savons très bien que pour nous diviser les gouvernants tapent d’abord sur le privé pour ensuite, au nom de l’égalité, appliquer la même régression sociale aux les salarié- es du public.
Après l’échec du mouvement contre la réforme des retraites de 2010, une nouvelle défaite des travailleurs-euses serait une catastrophe pour le mouvement social, et singulièrement pour la CGT. Force est de constater que, pour l’instant, l’ensemble de la CGT n’est pas encore dans l’action. C’est la raison de cet appel.
Il est plus qu’urgent de mettre toutes les forces de notre organisation syndicale dans la bataille. Une fenêtre de tir s’est ouverte, le gouvernement est fébrile comme en témoignent les quelques premières reculades de mi-mars face à la pression de la rue, ou les (minces) con cessions faites à la jeunesse quelques semaines plus tard. Le Gouvernement est également en position de faiblesse au parlement où 40 voix lui manquent actuellement pour que sa loi soit votée.
Nous pouvons, nous devons gagner. Demain, il sera trop tard, c’est maintenant que ça se passe !
Voilà maintenant 2 mois que le mouvement contre la loi travail, dite El Khomri, a commencé. Cette contre-réforme vise à détruire toute résistance des salarié-es aux diktats du patronat. Ce projet de loi est une véritable déclaration de guerre au monde du travail. Il facilite les licenciements et inverse la hiérarchie des normes. Cette inversion rend possible l’adoption de mesures plus défavorables aux salarié-es que le socle de droit actuel constitué par le Code du Travail, fruit de décennies de luttes des travailleurs-euses. C'est bien la porte ouverte au dumping social qui se prépare.
Ne nous y trompons pas, nous sommes tou-tes concerné-es, même les salarié-es du secteur public. Avec l’expérience des contre-réformes passées, nous savons très bien que pour nous diviser les gouvernants tapent d’abord sur le privé pour ensuite, au nom de l’égalité, appliquer la même régression sociale aux les salarié- es du public.
Après l’échec du mouvement contre la réforme des retraites de 2010, une nouvelle défaite des travailleurs-euses serait une catastrophe pour le mouvement social, et singulièrement pour la CGT. Force est de constater que, pour l’instant, l’ensemble de la CGT n’est pas encore dans l’action. C’est la raison de cet appel.
Il est plus qu’urgent de mettre toutes les forces de notre organisation syndicale dans la bataille. Une fenêtre de tir s’est ouverte, le gouvernement est fébrile comme en témoignent les quelques premières reculades de mi-mars face à la pression de la rue, ou les (minces) con cessions faites à la jeunesse quelques semaines plus tard. Le Gouvernement est également en position de faiblesse au parlement où 40 voix lui manquent actuellement pour que sa loi soit votée.
Nous pouvons, nous devons gagner. Demain, il sera trop tard, c’est maintenant que ça se passe !
Nous pouvons obtenir le retrait de la loi travail, et peut-être aussi aller plus loin
et gagner sur nos revendications: la réduction du temps de travail,
l’augmentation des salaires...
Pour cela, nous devons mobiliser nos camarades, nos collègues et impulser une mobilisation de très grande ampleur, digne de celles de nos aîné-es, comme en juin 36 ou en mai 68. Tenons dès à présent, partout, dans nos entreprises et nos administrations, des assemblées de salarié-es pour décider collectivement des modalités d’action et poser très clairement la question de la grève reconductible.
Il est l’heure de relever la tête, camarade ! Travailleurs-euses manuel-les ou intellectuel-les, c’est nous qui fabriquons toutes les richesses de ce monde. Nous sommes la classe ouvrière et, sans nous, ils ne sont rien. Montrons aux puissants que les travailleur-euses, avec la CGT, sont la force qui peut balayer leurs certitudes et leur arrogance.
A nous d'être convaincus pour convaincre, à nous d'être entraînant pour entraîner,
TOUTES ET TOUS ENSEMBLE, ON VA GAGNER !
Comité de mobilisation CGT de l’UL de Nantes pour le retrait de la loi Travail
Pour cela, nous devons mobiliser nos camarades, nos collègues et impulser une mobilisation de très grande ampleur, digne de celles de nos aîné-es, comme en juin 36 ou en mai 68. Tenons dès à présent, partout, dans nos entreprises et nos administrations, des assemblées de salarié-es pour décider collectivement des modalités d’action et poser très clairement la question de la grève reconductible.
Il est l’heure de relever la tête, camarade ! Travailleurs-euses manuel-les ou intellectuel-les, c’est nous qui fabriquons toutes les richesses de ce monde. Nous sommes la classe ouvrière et, sans nous, ils ne sont rien. Montrons aux puissants que les travailleur-euses, avec la CGT, sont la force qui peut balayer leurs certitudes et leur arrogance.
A nous d'être convaincus pour convaincre, à nous d'être entraînant pour entraîner,
TOUTES ET TOUS ENSEMBLE, ON VA GAGNER !
Comité de mobilisation CGT de l’UL de Nantes pour le retrait de la loi Travail
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire