MAYENNE
LAVAL :
- Mardi 17 mai rassemblement Place du Jet d'Eau à 17 h
- Jeudi 19 mai rassemblement et manifestation sur le Pont Neuf à 11 h
LOIRE-ATLANTIQUE :
Nantes : 17 mai Pont Audibert (côté sud) à 10 h 30
St Nazaire : 17 mai Pl de l'Amérique Latine à 10 h 30
Ancenis : 17 Station Esso RD 723 à 10 h 30
Chateaubriant : 17 Mairie à 10 h 30
Pour le 19 mai une manifestation départementale est envisagée dans le 44
MAINE ET LOIRE :
Angers : 17 at 19 mai Pl Leclerc à 10 h 30
SARTHE :
17 mai Patte d'oie d'Allonnes 7 h30 diffusion de tracts et 11 h 30 Mairie
19 mai au Palais des Congrès et de la Culture à 10 h
L’écrasante majorité du monde du travail est hostile à la loi El Khomri. Depuis plus de deux
mois, des centaines de milliers de travailleurs ont fait grève et manifesté pour dénoncer cette loi.
Les jeunes, les salariés des petites comme des grandes entreprises, les salariés du public comme du
privé l’ont dit et redit : ils ne veulent pas de cette démolition du code du travail.
Après avoir essayé de faire pression sur les députés socialistes pour obtenir une majorité et faire
passer la loi travail, Valls a décidé d’utiliser l’article 49.3 pour passer en force.
Elle est belle, leur démocratie ! On nous dit que le peuple a le pouvoir et qu’il l’exerce en élisant le
président de la République et les députés. On voit ce qu’il en est avec des députés qui sont pieds et poings
liés au système. On voit ce qu’il en est, avec Hollande qui a mené une politique contraire de celle promise.
Et faut-il rappeler que Hollande avait fait du « dialogue social » sa marque de fabrique ? Eh bien voilà
sa conception du dialogue social : passer en force, imposer une loi honnie par la grande majorité des
travailleurs qui sont les premiers concernés.
On a là un avant-goût du dialogue social que cette loi est censée instaurer. Une loi qui donnera la
possibilité au patronat, sous couvert d’accords d’entreprise, d’allonger le temps de travail, de réglementer
l’organisation des temps de repos ou de baisser la majoration des heures supplémentaires. Et le patronat
n’aura pas besoin de vote, ni même de 49.3 : il lui suffira d’exercer son chantage à l’emploi et à la
compétitivité.
Les intérêts des salariés et de tous ceux qui ont manifesté contre la loi travail ne pèsent pas bien lourd
pour le gouvernement. Quelles que soient ces manœuvres, le gouvernement s’exécute devant les ordres du
patronat.
Ne croyons pas que les salariés du secteur public, les enseignants, seraient protégés par leur
statut devant un tel recul des conditions de travail. Souvenons-nous des attaques sur les retraites
qui avaient commencées dans le privé, pour, quelques années plus tard, s’en prendre à celles du
public... par « souci d’équité ».
Mais nous, salariés, n ‘avons aucune raison d’accepter une loi qui fera reculer d’un siècle la
condition des salariés. Nous avons les moyens de mettre en échec la politique de ce gouvernement,
à condition qu’en face, nous fassions preuve de la même ténacité en usant du seul moyen de
pression que nous avons : la mobilisation collective.
Depuis le 9 mars, des dizaines, des centaines de milliers de travailleurs, de jeunes et de moins jeunes
ont exprimé leur colère et montré leur volonté de se battre contre cette loi au travers de manifestations, de
rassemblements, de débrayages, de grèves qui ont touché tout le pays.
Mardi 17 et jeudi 19 mai, de nouvelles manifestations sont prévues. Ce sera l’occasion de maintenir la
pression sur le gouvernement, et il le faut, car le seul langage que comprend le pouvoir, c’est le rapport de force
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